Viva les vavas

Par chez moi pas loin, s’est ouverte une salle de spectacle, la Casa Vava. J’ai un peu sauté sur l’occasion, soyons honnêtes, avant qu’ils ne soient pris d’assaut, pour y jouer au mois de mai 2023. Et c’était génial, archi plein de gens ravis, ça fait du bien ya pas à dire.

Ce que j’aimerais réussir à exprimer, c’est la joie de jouer « chez soi ». Par chez moi pas loin. De jouer devant des gens que je peux croiser dans la rue si je vais au marché, ou des gens que je peux revoir dans un autre spectacle. Il y avait aussi, des gens par exemple, qui s’occupent aujourd’hui de cette association qu’on a créée il y a 6 ou 7 ans, Fourmilienne, avec dedans une épicerie de produits locaux qui malgré des hauts et des bas tient le choc, une recyclerie toujours plus belle, un jardin partagé réellement partagé. Cette aventure a beaucoup nourri ma conférence gesticulée, et mes engagements en général. Sur ce qu’il faut faire et surtout ce que je ne referai jamais tellement c’était des erreurs, arg.

Et bien, jouer devant les gens qui s’occupent maintenant de cette association dont je suis devenue une simple utilisatrice, ça fait vraiment quelque chose au fond du cœur, de chaud et aussi de petite panique.

Jouer devant son amoureux, et tous les amis de son amoureux, merde, faut pas se planter quoi.

Mais jouer dans une salle qui s’appelle la « casa vava », parce que des enfants ont créé un monde, où vivent les vavas, un monde qu’ils créent au gré de leur imagination, mais est-ce qu’on peut rêver mieux que de jouer dans une salle qui se transforme en un autre monde juste parce que des enfants l’ont inventé ? Dans mon cas c’est le paradis.

J’ai demandé à Jérôme Pruniaux de venir me photographier ce soir là, et il a fait mieux, il a pris le spectacle en photo. D’après Mathieu et Ophélie de la casa vava, c’est dommage parce que je suis arrivée trop tard pour faire les lumières qui auraient fait de meilleures photos. Mais moi j’avais des soucis ces jours là, et je n’ai pas pu les régler pour arriver tôt comme je le souhaitais. Et quand je regarde les photos, je me dis que ces belles lumières, elles auraient embelli et ça aurait été dommage. Parce que je joue même avec des soucis, même quand je suis malade, même quand je suis fatiguée. Le temps d’une heure et demie tout va bien, mais les photos me montrent que même si j’ai l’air fatigué, le spectacle lui il a quelque chose.

Et si je dois préciser, je suis contente quand même, d’avoir réussi à faire un spectacle qui a quelque chose.

Dechets et des Hommes à la Casa Vava 28042023
Dechets et des Hommes à la Casa Vava 28042023
Dechets et des Hommes à la Casa Vava 28042023
Dechets et des Hommes à la Casa Vava 28042023