C’est l’histoire de la pince à épiler lumineuse, du barbecue à usage unique, du bocal à poisson en plastique avec un un poisson et des décorations en plastique, le poisson est relié à un moteur et il tourne.
C’est le débat entre le catalogue de pub reçue dans la boite aux lettres et la blatte photovoltaïque.
Ou encore de l’immensité des objets connectés qui déboulent dans notre quotidien : le barbecue connecté, le congélateur connecté, l’aspirateur connecté, le ventilateur connecté…
Utile ou pas ? Selon quels critères ? Le débat est lancé…
- parce que les ressources naturelles s’épuisent
- parce faire fabriquer des trucs par des gens maltraités, des enfants ça se discute
- parce que faire voyager des objets, ça peut éventuellement être débile et polluant
- parce que les objets et nous, on a des choses à se dire
- parce que quand on croule sous les objets ça nous rend morts
- parce que on aime les objets
- parce que lorsqu’on est handicapé, les objets connectés c’est formidable
- …
Les citoyens subissent la production d’objets. Ils paient la gestion des déchets. Nous sommes comme des singes savants avec des choses dont on ne sait pas comment ni avec quoi elles sont fabriquées, on ne sait pas les entretenir, on ne sait pas si c’est réparable, et c’est un problème de démocratie finalement.
[merci à Gilles Lasserpe pour le dessin]